Wild for life: le retour !

Après un long silence, l’aventure au Costa Rica reprend vie sous la forme d’un reportage publié dans le numéro 59 du magazine Image & Nature.

Bonne lecture à vous !

Reportage I&N

Wild for Life au RU de l’Esplanade

L’exposition, qui se déroulait du 14 mars au 15 avril au Restaurant Universitaire de l’Esplanade, s’est terminée en beauté le jeudi 14 avril lors d’une petite soirée organisée par le CROUS de Strasbourg. Un diaporama du reportage a été projeté pour l’occasion, me donnant l’opportunité de présenter en détail le projet. Puis, après une petite visite guidée de l’exposition, les invités présents se sont vus offert un magnifique buffet, et ont ainsi pu profiter une dernières fois des images autour d’un verre.

Les dates de l’expo !

L’exposition Wild for Life sera visible :

Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure que de nouvelles dates seront au programme.

Affiche expo

Une belle surprise

Lorsque l’on envisage un tel voyage, et de surcroit quand il s’agit d’y faire de l’image, la liste des espèces potentiellement observables remplie rapidement l’esprit. Pourrai-je voir cet oiseau là ? Et cette grenouille ? Peut-être même qu’avec un peu de chance je me retrouverai face à ce félin ? Évidement, il y a certaines espèces que j’étais assurer de voir, soit parce qu’elles étaient présentes en nombre, soit parce que leur observation ne présentait aucune difficulté majeure. Avec d’autres espèces par contre, la chose était déjà moins prévisible. J’ai ainsi eu beaucoup plus de mal à observer et photographier la rainette aux yeux rouges, surtout active de nuit, que la fameuse blue-jeans, visible en journée. Et puis, il y a des espèces qui m’étaient complètement sorties de la tête, et que je savais pourtant visible en Amérique centrale. A commencer par le monarque, ce papillon migrateur qui parcourt des milliers de kilomètres des États-Unis en direction du sud, en groupe pouvant atteindre des millions d’individus ! Le croiser au Costa Rica fut donc une bien belle surprise.


Premiers contacts avec le public

Ce week-end avait lieu à Barr (67) le 1er salon de la photographie de Nature où j’y présentais mon exposition Paysages naturels des Vosges.  Cette manifestation aura rencontré un franc succès puisque plus de 1000 personnes auront fait le déplacement. Ce fut également l’occasion pour moi de présenter les photos réalisées au cours de mon reportage au Costa Rica à travers un diaporama projeté sur grand-écran. L’accueil aura été des plus chaleureux et le public conquis par la présentation. Cela m’aura également donné l’opportunité d’expliquer plus en détail ma démarche. Je remercie donc les organisateurs pour leur invitation, et les visiteurs pour être venu si nombreux. Rendez-vous l’année prochaine pour la seconde édition !

Affiche Barr

Rouge et bleu

Parmi les curiosités du pays, il y en a qui font particulièrement figure d’exotisme. C’est le cas des fameuses dendrobates, et en particulier de la blue-jeans (strawberry poison dart frog en anglais).

Toute vêtue de rouge et de bleu, cette minuscule grenouille ne dépasse pas les 2,4 cm. Mais si par malheur vous décidiez de la prendre en main, tâchez d’aller vous les laver le plus rapidement possible. En effet, comme toutes les dendrobates, elle sécrètent un poison en situation de danger et de stress. Mais la plupart du temps, ce sont ses couleurs vives qui informent les prédateurs qu’elle n’est sans doute pas bonne à manger.  Et cela suffit à en dissuader plus d’un !

De la pluie, encore de la pluie, toujours de la pluie

Au Costa Rica, deux saisons bien distinctes se disputent la vedette. D’un côté, la saison sèche qui s’étend de novembre à avril, et de l’autre, la saison des pluies, de mai à octobre. C’est donc en pleine saison « verte » que je suis parti. Mais c’est aussi à cette période que la vie animale, et surtout végétale, retrouve toute sa splendeur. Évidemment, les conditions climatiques n’ont pas facilité la prise de vue, et le travail du photographe devient vite un calvaire. Pour autant, il peut arriver certaines situations où les gouttes d’eau tombantes permettent de donner un peu de matière à l’arrière-plan. Ce fut le cas ce jour-là, avec ce caracara surpris entrain de chasser à l’affût.

Playa Grande

Ce nom de plage ne vous évoquera sans doute pas grand chose, et pourtant elle s’avère être un haut lieu de ponte pour bon nombre de tortues marines, y compris la tortue luth, ce mastodonte pouvant atteindre presque une tonne ! Ainsi, de mars à novembre, elles sont des centaines à se retrouver la nuit sur quelques unes des plus belles plages du Pacifique, à l’image de Playa Grande.

De l’autre côté, sur la côte caraïbe, d’autres plages sont elles aussi fréquentées par les tortues marines. On pourra notamment citer Tortuguero qui accueille les touristes désireux de se frotter à ces immenses reptiles venus tout droit d’une autre époque.

Interview sur Naturapics

Naturapics, le célèbre site français relatant l’actualité autour de la photographie animalière, s’est intéressé ce mois-ci au projet Wild for Life à travers une interview d’une dizaine de questions. C’est donc avec plaisir que je vous livre le résultat de cet entretien.

Lire l’interview sur Naturapics.com

Les oiseaux-mouches

Les premiers pas dans la jungle m’auront également permis de côtoyer des oiseaux en tout genre. Tantôt je ne faisais qu’entendre leur chant, tantôt je pouvais les apercevoir. Parmi eux, le vrombissement des ailes de colibris,  qui précédait toujours leur observation, était un bon indice pour déceler leur présence.

Il faut dire que ces véritables lilliputiens sur-vitaminés sont des as de l’acrobatie aérienne ! Volant sur place comme des hélicoptères, le nombre de battement d’ailes à la seconde peut attendre 200 en piqué, contre 80 pour un vol stationnaire.

Au Costa Rica, l’on peut rencontrer 52 espèces différentes de colibris, mais il n’est pas aisé de tous les différencier. Ils jouent le rôle important de pollinisateur pour plusieurs espèces de fleurs. Leur taille avoisine pour la plupart d’entre-eux les 10 cm, pour un poids de 10 g seulement. C’est d’ailleurs ce qui en fait tous leur charme !

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